« On a la chance d’avoir un plateau de très grande qualité pour cette 8e édition », s’enthousiasme Jean-Marie Corteville, le PDG d’Azimut à l’origine de cette étape à La Base, ravi de la collaboration avec L’Atlantique - LeTélégramme et la CNL. La société lorientaise, spécialisée dans la création d’outils collaboratifs, s’était rapprochée des skippers, toujours en quête d’innovation.

Jean-Marie Corteville, passionné de voile, a fait le trait d’union pour convaincre la flotte du circuit Imoca de venir à Lorient pour un banc d’essai grandeur nature.

 

15 BATEAUX DE LA CLASSE IMOCA

À chaque édition, le Défi Azimut a pris de l’ampleur, jusqu’à devenir une épreuve désormais incontournable, très bien positionnée dans le calendrier. Du 21 au 23 septembre, 15 skippers (13 hommes et deux femmes) seront en lice et prendront leur quartier dans les ports de La Base (10 bateaux) et de Kernével (5 bateaux). « C’est un événement qui attire les projecteurs. C’est bon pour Lorient et la notoriété du territoire », défend Jean-Marie Corteville qui voit aussi dans le Défi « une mobilisation favorable aux échanges et aux partenariats ».

 

L’ambiance sera à la compétition mais également aux festivités. « C’est la confrontation qui motive les skippers. Ils viennent à Lorient faire leurs gammes. Mais une fois sur les pontons, on décompresse ! ». À terre, il n’est pas rare de sentir des effluves de Rhum.

 

Parmi les grands rendez-vous de cette édition, le vendredi 21, à 17 h, seront lancées les 24 h du défi Azimut, une course qui met aux prises les skippers au large « en configuration Rhum ». Avec arrivée des bateaux, le samedi, en fin d’après-midi.

 

Le dimanche, place au chrono Azimut-Imoca. Le record à battre du tour de l’île de Groix est toujours détenu par Vincent Riou en 1 h 08’’ 10’. En espérant qu’Éole soit de la partie, ce chrono se court en équipage. Une ouverture de séries de run de vitesse a lieu avant le chrono du Tour de l’île de Groix.

À terre comme en mer, le programme est copieux. « Le Défi, c’est une machine à bonheur, un événement plein de vibration », promet Jean-Marie Corteville, en bon capitaine de l’édition 2018.

 

À lire dans le Télégramme