La classe IMOCA gère les voiliers de course du même nom, que l’on connait bien pour leur participation au Vendée Globe. La saison sportive est aussi rythmée par d’autres courses sur un cycle de quatre ans (Transat CIC, Défi Azimut…). À chaque course, les team managers devaient ressaisir leurs inscriptions sur des plateformes numériques différentes pour y déposer les documents administratifs requis par les organisateurs. La classe a confié à Azimut le développement du « Fleet manager », un outil centralisé permettant aux teams de charger leurs documents dans un espace unique, et à la classe de les valider. Finalisé en septembre dernier pour le Défi Azimut 2023, il recense déjà 95 skippers, 46 bateaux et 2000 documents. Cette nouvelle brique vient compléter la gestion des courses, des inscriptions et des classements qui étaient déjà en place sur la plateforme IMOCA développée par Azimut il y a quatre ans. Le système fait apparaître le statut des documents : si la date est expirée, ils apparaîtront comme « non valides ». Contrairement à d’autres classes de bateaux, IMOCA délivre le « certificat de jauge » pour chaque course, sous réserve que l’ensemble des pièces soient conformes, ce qui nécessite un suivi très rigoureux. Ce certificat incontournable atteste que les caractéristiques techniques des bateaux sont bien en adéquation avec les règles exigées par la classe.

Des droits d’accès différenciés selon les utilisateurs

Les utilisateurs qui sont déjà membres de la classe n’ont pas besoin de nouveaux identifiants, ils utilisent leurs accès IMOCA habituels pour se connecter à leur « espace administratif ». Des accès spécifiques, restreints en fonction des besoins, sont prévus pour les organisateurs de courses, les jaugeurs, les arbitres, ou les membres en charge de la sécurité. Les organisateurs par exemple ne peuvent consulter que les données associées à leur course, une attention particulière étant accordée au respect de la protection des données personnelles.

Un outil précieux pour la sécurité en mer

Lors de l’établissement du cahier des charges de cette nouvelle plateforme, une part importante de la réflexion a été consacrée à la sécurité des hommes et des bateaux : on y trouve notamment les numéros de balises et les contacts d’urgence. Ainsi, en cas de problème en mer, on peut non seulement retrouver très rapidement à qui appartient la balise, mais aussi accompagner les opérations de recherche grâce à une connaissance très précise de tous les équipements embarqués, et de leur emplacement à bord. La classe peut également profiter d’une fonctionnalité d’export détaillée, ce qui permet d’éditer la liste des inscrits, des bateaux, et des documents : bien utile avant les départs de course.

Une plateforme plébiscitée par les utilisateurs

Dès son lancement, le « Fleet manager » a été aussitôt adopté. Il remplace avantageusement le système de dropbox (fichiers partagés) précédemment utilisé. Les administrateurs de la classe IMOCA se disent très satisfaits du logiciel qui leur fait gagner un temps précieux.

Le retour des teams est également très positif, puisque le temps consacré aux tâches administratives s’en trouve réduit, et les interlocuteurs plus facilement identifiés. De plus, l’outil est « intuitif, simple à prendre en main, et dans l’air du temps ».

Des évolutions sont prévues dans les prochains mois, notamment la mise en place de notifications lorsque des documents sont en passe d’expirer, et la création d’un annuaire de contacts dédié aux teams, et une gestion de droits directement pilotée par le team manager. Un procédé de signature électronique est également prévu pour signer les certificats de jauge.