Il est porté par un consortium de cinq partenaires bretons : la start-up Iot.bzh spécialisée dans la sécurité fonctionnelle d’applicatifs, notamment dans le secteur automobile, le groupe Piriou, chantier naval à Concarneau, Thalos qui développe des solutions de communication en mer, l’Université Bretagne Sud et son pôle de recherche pour la partie « intelligence artificielle », et Azimut, concepteur de solutions numériques, pour son expérience en interfaces utilisateurs.

 

L’objectif de Seanatic est d’offrir aux armateurs, constructeurs, et opérateurs de maintenance une information plus pertinente sur le comportement du bateau afin d’améliorer la sécurité, de prévoir l’usure des pièces mécaniques, et d’une façon générale d’anticiper les besoins. L'innovation apportera également des aides à la navigation en temps réel.

 

Actuellement, machines et capteurs à bord des navires génèrent une très grande quantité de données ; malheureusement, celles-ci ne sont pas toujours qualifiées, et ne sont pas accessibles à l’ensemble des acteurs. C’est pourquoi la spécification des informations utiles, leur pré-traitement au sein d'un système intelligent et leur restitution dans un format adapté représentent actuellement un enjeu de taille pour les acteurs du nautisme et de la navale. La société lorientaise Azimut, qui compte de nombreux clients dans le secteur maritime, a souhaité relever ce défi et participer au projet SEANATIC en s'attelant à la construction d’interfaces "intelligentes" Humain-Système pour contribuer à l’innovation dans ce secteur en plein développement.

 

Pour que ces interfaces répondent aux besoins de l’activité de maintenance, les informations présentées devront être compatibles avec les contraintes du métier. Les situations individuelles (profil, niveau d’expertise) et cognitives (fatigue, charge mentale) seront prises en compte. Pour réaliser ce travail, Azimut collabore étroitement avec l’équipe Lab-STICC de l’université Bretagne Sud. La démarche de conception est centrée sur l’activité, les usages et les besoins des acteurs : on qualifie cette approche d’« anthropo-centrée », par opposition à une approche « techno-centrée » qui viserait uniquement l’amélioration des caractéristiques technologiques des outils… Ce travail sur le couple Humain-Système doit faciliter l’activité professionnelle, augmenter les possibilités d’action des acteurs impliqués, dès les étapes de construction et tout au long de la vie du navire.

 

La participation d’Azimut au sein du projet SEANATIC est l’occasion d’éprouver un positionnement pluridisciplinaire centré utilisateur dans le monde naval, afin d’imaginer une activité de maintenance maritime 4.0.

 

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